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Pas de miracle pour la Roma !

  • Kevin FERRY
  • 7 mai 2021
  • 4 min de lecture

Dernière mise à jour : 10 mai 2021

C’était le choc de ce jeudi soir. Humiliés sur le score de 6-2 à Old Trafford, les joueurs de l'AS Roma ont tenté de créer l’exploit au Stadio Olimpico, dans lequel ils ont dû inscrire au minimum 4 buts à Paul Pogba et ses coéquipiers. Cela parait mission impossible, mais le football est tout sauf une science exacte. Cap sur cette passionnante rencontre !


Cavani ramène les Giallorossi à la réalité !


Il est important de rappeler que la situation est quelque peu particulière pour les joueurs de la Louve : Paulo Fonseca vit ses derniers instant sur le banc Romain, José Mourinho ayant déjà signé pour la saison prochaine. Les joueurs sont-ils encore derrière lui ? En tout cas, le technicien a décidé d’aligner une ligne offensive de quatre joueurs, pour tenter de réaliser le plus grand come-back de l’histoire du club.


La réponse intervient dès la 3ème minute de jeu. Un coup franc, tiré par Lorenzo Pellegrini, vient s’achever dans les pieds de Gianluca Mancini, mais le joueur Italien heurte sur un David De Gea prudent. Les attentions Romaines sont annoncées, ceux-ci, malgré le lourd retard à rattraper, n’ont pas encore abdiquer !

3 minutes plus tard, c’est Pellegrini qui se montrera dangereux, sans pour autant cadrer sa frappe aux 20 mètres. Malgré le manque de réalisme, les Giallorossi continuent de se présenter aux abords de la surface Mancunienne et il faudra une nouvelle intervention du portier Espagnol, étincelant ce soir, pour repousser l’ouverture du score de Pedro (8°). Les Red Devils sont bousculés d’entrée, et ne s’attendaient en aucun cas à une telle détermination de leur adversaire.


Asphyxiés, il faudra attendre la 19ème minute avant de voir les joueurs d’Ole Solkjaer s’exprimer. À la suite d’une mauvaise relance de la défense Italienne, Bruno Fernandes lance Edinson Cavani, qui verra son lob s’écraser sur la barre transversale ! Une première menace, qui n’aura pas suffit d’exemple aux hommes de Fonseca, puisque à la 25ème, le meneur de jeu Portugais offre une nouvelle balle de but à l’ancien 9 du PSG : cette fois ci, Antonio Mirante remporte son duel et permet à son équipe de maintenir la tête hors de l’eau !


Les Romains tentent de réagir, à l’image de Pellegrini, qui, grâce à une sortie de balle hasardeuse d'Harry Maguire, se présentera face à De Gea. Malheureusement pour le virevoltant créateur, le gardien est sur un véritable nuage et détournera une fois encore cette tentative du bout des doigts (33°).


Les occasions sont là et le réalisme est quant à lui absent. Et malheureusement, à ce niveau de la compétition, cela se paie à un moment ou un autre... Fred lance idéalement Cavani en profondeur, qui se présente pour la 3ème fois de la soirée devant le gardien Italien. Celle-ci fut la bonne ! L’attaquant Uruguayen allume Mirante et inscrit son 4ème but dans la compétition. (38°, 0 - 1)

Le score aurait pu s’alourdir davantage pour les partenaires d’Edin Dzeko, mais la frappe de Fernandes frôle la lucarne. (45°)


Le score restera de 0-1 à la mi-temps en faveur de Manchester United, réduisant encore davantage les espoirs d’une qualification pour les joueurs Romains.


Une folle seconde mi-temps, qui ne suffira pas !


Ole Solkjaer en a conscience, la qualification est presque acquise et vu les échéances à venir pour les Mancuniens, il décide alors de procéder à deux changements au retour des vestiaires : Wan Bissaka est remplacé par Williams, tandis Shaw par Telles. Ces changements nous offriront une splendide seconde mi-temps, au cours de laquelle les joueurs de Manchester se feront débordés à d’innombrables reprises.


Les Romains repartent à l’attaque et à la suite d’un centre anodin, Harry Maguire touche le ballon de la main dans la surface. Pas de pénalty selon Felix Brych, mais la décision est contestable. Pas de quoi dégouté Henrik Mkhitaryan, qui, à la 56ème minute, ajuste un centre sur Pedro. L’ailier Espagnol dévisse sa reprise, mais le ballon finit sur la tête de Dzeko, qui égalise et inscrit son 6ème but dans la compétition. (48°, 1 - 1)

3 minutes plus tard, Fred cafouille devant sa surface de réparation et se fait chiper le ballon par Cristante. L’ancien Milanais arme une frappe qui finira sa course dans la lucarne gauche de David De Gea. (51°, 2 - 1) En l’espace de quelques minutes, tout est redevenu possible pour Rome. Les joueurs de la Louve croient en leur chance, et il faudra des arrêts héroïques de la part du portier Espagnol (60ème , 61ème) devant Dzeko et Mkhitaryan pour retarder le 3ème but Italien.


À l’image de la première période, il faudra une vingtaine de minutes aux Mancuniens pour se réveiller. A la 65ème minute de jeu, Fernandes, encore lui, élimine Ebrima Darboe et lance Mason Greenwood en face-à-face, mais le natif de Manchester verra sa frappe fuir le cadre. Pas de quoi inquiéter le meneur de jeu Lusitanien, qui à la 67ème minute de jeu, distille un amour de ballon pour Cavani. L’attaquant ne se fera pas prier et d’une sublime tête croisée, viendra crucifier une ville entière. (67°, 2 - 2)


Alors que la qualification semble désormais impossible, les Giallorossi ne lâcherent rien, de la première à la dernière minute. 72ème minute de jeu, Peres envoie Mkhitaryan dans la surface de réparation adverse. L'international Arménien le plus capé de leur histoire croise sa frappe, qui heurtera le montant de son ancien coéquipier. Que c’est dur pour les futurs joueurs de Mourinho, qui parviendront tout de même à prendre l’avantage à la 83ème minute grâce au premier but professionnel de Zalewski, pour sa première apparition sous le maillot de Rome. Le gamin Polonais se souviendra longtemps de cette soirée ! (83°, 3 - 2)


Malgré une magnifique victoire, durant laquelle les hommes de Fonseca n’auront jamais abdiquer, l’AS Roma voit son parcours stoppé au pied de la finale. Les romains nourriront sans nul doute de grands regrets, notamment sur le match aller, perdu 6 – 2. Grace à ce score cumulé de 8-5, les Red Devils s’envoleront ce 26 Mai à Gdansk, en Pologne, pour affronter Villarreal, et soulever la coupe, comme ils ont déjà su le faire en 2017.


Kévin FERRY

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